Le 4 août, une nouvelle tragédie a frappé le Liban. Une explosion d’une ampleur sans précédent dans l’histoire du pays, équivalente à un séisme de magnitude 3,3, a fait plus de 170 morts (libanais, syriens et autres nationalités), plus de 6 000 blessés et 300 000 sans-abri. Des dizaines de personnes restent en outre disparues et des quartiers entiers de Beyrouth sont dévastés.
Ce drame vient s’ajouter à une situation socio-économique déjà catastrophique du fait de l’éruption de la crise économique en octobre 2019 et des effets de la pandémie Covid-19. La proportion des Libanais vivant sous le seuil de pauvreté a atteint les 55 %, tandis que le taux de chômage dépasse les 35 %.
Les médias des pays occidentaux se sont particulièrement intéressés au rôle du Hezbollah sur la scène politique libanaise lors de ces derniers événements, parmi lesquels le verdict du Tribunal spécial pour le Liban dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri – un verdict qui a rassuré le parti islamique chiite puisqu’il s’est soldé par trois acquittements, une seule inculpation et l’affirmation qu’aucune preuve ne permettait d’établir un lien direct entre, d’une part, le Hezbollah et le régime syrien et, d’autre part, l’explosion du 14 février 2005.
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